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 Photographe baroudeur

Je suis devenu photographe pour aider les gens à voir …

 

Né à Nantes en 1960, photographe autodidacte, amoureux de la nature, et ligérien depuis mon enfance, j'adore les bords de Loire, les oiseaux, les insectes, les couchers de soleil et toutes les beautés sauvages que nous offre notre belle planète, cette nature à qui nous devons tellement et que malheureusement nous oublions de respecter si souvent.

 

Voir plus intensément que la plupart des gens, fait partie de mon travail de photographe. J’ai probablement garder en moi quelque chose de la réceptivité de l’enfant qui regarde le monde pour la première fois. La photo ne s’apprend pas, elle se ressent. Les règles élémentaires de la photographie peuvent être comprise en quelques instants ensuite c’est une question de regard.

Il y a partout des photos à faire. Il s’agit simplement de remarquer les choses et de savoir les organiser. Il faut juste s’intéresser et se soucier de ce qui existe autour de soi.

 

Découvrir l’Afrique australe était pour moi un rêve de môme, une fiction qui a illuminé mes yeux d’ado devant les reportages à la TV. Pourtant, marcher dans l’immensité du désert du Kalahari berceau de l’humanité, contempler la beauté des paysages de Namibie, dormir dans le delta de l’Okavango au Botswana, ou tomber en extase devant les chutes Victoria au zimbabwe font maintenant partie de ma vie de baroudeur.

 

C’est en Juin 2016, dans la Lande des épinettes que j’ai essuyé les plâtres de la photographie animalière. Aujourd’hui, après des années passées à shooter dans tous les sens, je ne peux que constater la disparition considérable de libellules, d’insectes et d’oiseaux qui constituent ce petit peuple fragile.

 

Réchauffement climatique, extinction de masse, les oiseaux, les insectes disparaissent à une vitesse alarmante !... Retenez bien ce chiffre, 30% des espèces d’insectes ont déjà̀ disparu de notre planète en moins de 40 ans !

 

Ce discours nous l’avons tous entendu à la TV ou dans les médias. Mais qu’elle est la part de vérité dans ce discours. La certitude, c’est qu’il existe deux écoles pour répondre au réchauffement. La première, politique, consiste à nous faire culpabiliser en nous racontant que le réchauffement climatique est dû à l’action de l’homme sur la nature. La seconde, scientifique, nous explique que le réchauffement est dû à une suractivité cyclique à la surface du soleil et qu’elle modifie notre climat sur terre depuis des millions d’années.

 

Ces deux théories sont justes, mais ce qui me choque le plus dans la première hypothèse, c’est le déni total dans lequel nous nous inscrivons tous. S’il est clair qu’en matière d’égoïsme, d’irrespect et d’irresponsabilité l’homme est au taquet, notre comportement au quotidien ne peut que conforter l’évidence…  l’homme scie la branche sur laquelle il est assis !

 

En octobre 2015 en Namibie, une petite fille du peuple Himba dont l’occupation quotidienne se résume à faire des km à pied pour puiser de l’eau potable me dit : « Sir, it's true that in your country you poop in the water », Monsieur, c'est vrai que dans ton pays tu fais caca dans l'eau…

 

Si cette question m’embarrasse, elle me fait prendre conscience de la triste réalité de mon monde moderne. Nous produisons de l’eau potable pour la jeter dans les chiottes. Messieurs dames, voici le triste exemple de ce que l’homme civilisé est capable de faire.

 

Mon discours n’est pas celui d’un écolo et encore moins d’un politique, je souhaite juste interpeller votre conscience, car nous avons tous le pouvoir de changer les choses et nous n’agissons pas.

 

A méditer !...